Interventions sur "augmentation"

42 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Taupiac :

Il vise à empêcher que la prime de partage de la valeur ne remplace l'évolution des salaires et des grilles de salaire. À cette fin, il crée un plafond : la prime ne pourra pas dépasser 25 % de la valeur de la rémunération annuelle brute, l'écrêtement éventuel de l'enveloppe étant obligatoirement dévolu à des augmentations de salaires ou traitements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Vous l'avez compris, nous sommes opposés depuis le début à l'idée de primes qui viennent se substituer aux salaires. Nous proposons donc un amendement qui prévoit, l'année suivant l'octroi d'une prime, une augmentation de salaire équivalente à 50 % du montant de la prime. Nous voulons faire entendre notre logique : les primes ne remplacent pas les salaires !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Vous voulez conditionner l'octroi de la prime à une augmentation de salaire ; en réalité, dans les cas où l'entreprise ne sait pas si elle sera en mesure d'augmenter les salaires dans trois ans, vous la dissuadez de verser la prime. Résultat : vous empêchez des salariés de toucher une prime à laquelle ils pourraient prétendre. Vous devriez donc voter contre votre propre amendement puisqu'il nuit aux salariés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Rousseau :

Cet amendement consiste à prendre pour acquis que les prix ne reviendront pas à leur niveau de l'année dernière même si l'inflation se calme dans un an, qu'il n'y aura pas de déflation de 6 %. Dans ce cas, il faudra reproduire l'année prochaine ce dispositif de lutte contre l'inflation – l'augmentation de la prime et les miettes que vous accordez généreusement aux salariés –…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Quand bien même une prime serait attribuée, vous admettez que les entreprises qui en auraient les moyens pourraient alors procéder à des augmentations de salaire. J'appelle votre attention sur le fait que nous faisons une différence entre les grandes entreprises, celles du CAC40 qui ont augmenté leurs dividendes de 82 % l'an dernier, et les très petites entreprises (TPE) et petites et moyennes entreprises (PME) que nous défendons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Comme cela a été indiqué précédemment par mon collègue Ruffin, nous avons prévu une caisse de péréquation qui permettrait une solidarité entre grandes et petites entreprises pour l'augmentation des salaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Cet amendement permet donc de savoir qui se bat véritablement pour l'augmentation des salaires et considère que là est le cœur du partage de la valeur dans l'entreprise.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Vous ne savez pas ce que c'est, contrairement à nous, sur ces bancs, qui l'avons vécu ! Ce n'est pas une prime qu'il leur faut. Ils travaillent ; ils méritent de vivre bien, d'avoir une vie digne, le porte-monnaie plein, une valorisation salariale, une augmentation de salaire. Ça, c'est la vraie vie ! Vous ne savez pas ce que c'est ! Qu'est-ce que c'est que cette histoire de chefs d'entreprise qui ne connaissent pas leur chiffre d'affaires de 2023-2024 ? Nous, parfois, on ne sait pas ce que sera demain !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Maudet :

...os, alors que les TPE et PME en difficulté seront incapables de verser un tel montant ? Il y avait une myriade de mesures à prendre pour aider les TPE-PME et pour augmenter les salaires. Nous savons très bien que ce texte sera inefficace. J'ajoute que s'il faut plafonner le niveau de revenu éligible à la prime Macron, c'est parce qu'il n'y a aucune raison que les plus riches puissent toucher des augmentations de rémunération sans contribuer à la solidarité nationale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharlotte Parmentier-Lecocq, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Puisque nous avons longuement débattu des mérites respectifs de la prime et des augmentations salariales, je tiens à rappeler que depuis que la prime de pouvoir d'achat existe, le salaire moyen a progressé, générant des recettes supplémentaires pour la sécurité sociale. Les deux ne sont donc absolument pas antinomiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

En réalité, de nombreuses TPE-PME mettent la clef sous la porte parce que les Français ont perdu trop de pouvoir d'achat. Nous avons une solution : c'est l'augmentation des salaires !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

...vouloir du patron. Comme cela a été dit à plusieurs reprises, elle ne concerne pas grand monde : en 2021, seules 4 millions de personnes l'ont perçue, sur 25 millions de salariés. L'article 1er , en réalité, n'encourage pas les entreprises à augmenter les salaires : l'appât du gain financier toujours prime sur l'humain. Vous le savez, la seule réponse, nous l'avons répété inlassablement, c'est l'augmentation des salaires. Nous ne désespérons pas : nous continuerons de proposer et de défendre des amendements tout au long de l'examen du texte. Ce sera l'occasion pour le Gouvernement de se rattraper. Enfin, permettez-moi de souligner qu'aucune mesure spécifique aux outre-mer ne figure dans le texte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Guiraud :

Qu'est-ce donc qu'une prime qui peut être versée onze mois sur douze ? Lorsqu'il s'agit d'esquiver la question de l'augmentation des salaires, vous faites preuve d'une immense inventivité, vous êtes Géo Trouvetou. Mais lorsqu'il faut trouver pour les TPE des compensations – telles que celles qui figurent dans nos propositions de loi et nos amendements –, vous êtes Géo Trouverien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Guiraud :

Vive l'augmentation des salaires, vive la dignité ! Demander à avoir une vie digne et stable dans ce pays, ce n'est pas grand-chose.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Avec ce texte, vous prenez acte de la baisse du pouvoir d'achat des Français. Nous continuons de demander l'augmentation du SMIC, des salaires, des retraites et des minima sociaux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

... à ce que la prime ne puisse être exonérée de cotisations, notamment pour protéger les retraites. Je vous appelle à le voter, car il permettra tout simplement de financer la sécurité sociale et de garantir un salaire socialisé. Vous savez combien nous sommes attachés au salaire. Beaucoup de salariés des secteurs aérien, médico-social et de la sécurité se battent en ce moment même pour obtenir des augmentations de salaire. Et alors qu'ils obtiennent peu de choses, vous leur proposez des primes ! Si nous demandons la suppression des exonérations de cotisations, c'est pour que le salarié puisse au moins avoir gagné un trimestre ou quelques points pour sa retraite, pour sa santé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Avant même que ne flambe l'inflation, la question du pouvoir d'achat était prégnante. Vous proposez une augmentation autofinancée, puisque financée par l'impôt. Or la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat ne fonctionne pas : son montant atteint en moyenne 500 euros, et seuls 6 millions de salariés la perçoivent, sur plus de 25 millions, c'est-à-dire moins d'un quart. En réalité, le versement de cette prime dépend du bon vouloir de l'employeur ; de plus, cela pèsera à l'avenir sur les négociations salariales. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Dans tout le pays, des mouvements se développent pour réclamer des augmentations de salaire : les salariés ne veulent pas d'un pourboire sponsorisé par l'État et versé sans aucune condition. Ils veulent un salaire qui soit une garantie sociale, individuelle et collective. Or vous refusez obstinément de leur donner droit à un salaire durable, qui ouvre des droits en matière de solidarité, et qui rémunère le travail accompli. Il faut augmenter le SMIC et redonner une dynamiqu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

…et qui ont rendu les propos de Mme la rapporteure inacceptables. Depuis le début de la soirée, dans ce débat sur les primes aléatoires et les augmentations de salaires, il a souvent été question de la classe moyenne et de ses attentes. On parvient assez mal à la définir, mais le quotidien Libération s'y est essayé dans son édition d'aujourd'hui. Que disent les classes moyennes ? Permettez-moi de citer les témoignages de deux Français issus de la classe moyenne. Puisque vous refusez de nous entendre sur les augmentations de salaires, peut-êtr...